Sole splendente e tantissima neve per la prima delle quattro giornate di Pierra Menta. Nel beaufortain  francese le precipitazioni sono state così abbondanti da costringere il comitato organizzatore a lavori straordinari, riduzione del tracciato gara a soli, per modo di dire, 2350m di dislivello e ad anticipare che molto probabilmente sabato non si salirà in cima al Grand Mont.

Per il resto tutto come da copione con i super favori dei pronostici   Mathéo Jacquemoud – William Bon Mardion a vincere facile (finish time 2h22’12”) su gli alpini Matteo Eydallin – Damiano Lenzi (gap 3’33”). Sul podio con loro anche il bormino Lorenzo Holzknecht  in team con il solito Manfred Reichegger (distacco di 04’29”). A seguire troviamo gli svizzeri Martin Anthamatten – Yannik Ecoeur e gli azzurri Pietro Lanfranchi – Davide Galizzi. Sesto posto, primo espoir per i nostri Michele Boscacci – Robert Antonioli.

Al femminile, gara in solitaria per le imprendibili Laetitia Roux – Mireia Mirò che passano il traguardo in 3h02’38”, mettendo in fila Axelle Mollaret – Elena Nicolini (ritardo di 9’05”) e le svizzere Maude Mathys – Emilie Gex Fabry (ritardo di 12’58”). Restando in casa Italia 5° posto e grande lezione di gara a coppie per le pluri iridate bormine. Nonostante il precario stato di forma di Roberta Pedranzini, costretta a gareggiare con un bustino rigido che le attutiva le compressioni alle schiena, lei e la sua partner di sempre Francesca Martinelli hanno gareggiato in vera sincronia ottenendo applausi a scena aperta dai loro numerosissimi supporter.  Nelle dieci anche Laura Besseghini – Raffaella Rossi al 6° posto e Annemarie Gross – Tamara Lunger piazzatesi al 7°.  

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NEWS IN FRANCOIS:

En ce premier jour du printemps, un magnifique soleil a illuminé la première étape de la 28e Pierra Menta, qui s’est déroulée sur un beau parcours de repli très dynamique où les conditions de neige n’ont pas ménagé les jambes des coureurs ! Les Français se sont particulièrement bien illustrés : victoire chez les hommes de l’enfant du pays William Bon Mardion et de son coéquipier Mathéo Jacquemoud, et de Laetitia Roux chez les femmes avec l’Espagnole Mireia Miro. Ces deux équipes ont déjà creusé un bel écart avec leurs concurrents, mais il reste trois jours de course…

Beaucoup d’efforts sous le soleil exactement

Après la neige, le soleil, comme pour célébrer le printemps ! Cependant, la neige très lourde tombée en abondance ces derniers jours sur une sous-couche dure a rendu les pentes et arêtes particulièrement instables. C’est pourquoi, à 8 heures ce matin, 200 équipes se sont élancées sur un beau parcours de repli en basse altitude. La course s’est déroulée en partie entre clairières et forêts, au milieu des arbres saupoudrés de la dernière chute de neige de la nuit. Avec une longue montée dès le début du parcours qui a fatigué les jambes des coureurs, 2 passages à la Cote 1906, une autre montée éreintante vers le sommet de Roche Plane, puis une dernière descente très technique à cause de la neige transformée et cassante, ce fut une course très éprouvante et assez longue. Cette étape de très haut niveau a été saluée par le public très nombreux venu encourager les coureurs sous le soleil.

Cocorico !

Jour de fête pour les Français, tant chez les hommes que chez les femmes. L’Arêchois William Bon Mardion et son coéquipier Mathéo Jacquemoud ont dominé la course, avec déjà près d’une minute d’avance au sommet de la première montée ! A l’arrivée, ils devancent de plus de 3 minutes les Italiens Matteo Eydallin et Damiano Lenzi, suivis par le duo italien vainqueur de l’édition 2012 Lorenzo Holzknecht et Manfred Reichegger.

William Bon Mardion : « Nous voulions marquer la différence dès le premier jour pour pouvoir gérer la suite de la course avec plus de sécurité. Malgré les récentes chutes de neige, les traceurs avaient fait un travail formidable qui nous a beaucoup facilité la tâche dans les montées. En revanche, le réchauffement rapide de l’épaisse couche de neige a rendu les descentes particulièrement techniques : il fallait être très vigilant pour ne pas se faire prendre les spatules ! »

Matteo Eydallin : « William et Mathéo ont creusé un bel écart, mais il reste encore trois jours ! Ils étaient vraiment les plus forts aujourd’hui, mais la course n’est pas finie ! ».

Laëtitia Roux et Mireia Miro : des retrouvailles couronnées de succès

Deux ans que la Française Laëtitia Roux et l’Espagnole Mireia Miro n’avaient pas couru la Pierra Menta ensemble, Mireia n’ayant pas participé à la dernière édition. Très en forme, cette équipe s’est élancée ce matin soudée et ambitieuse. Après avoir survolé l’étape, elle devance à l’arrivée le jeune duo franco-italien Axelle Mollaret / Elena Nicolini de plus de 9 minutes et se classe 38e au classement scratch hommes et femmes confondus !

Laëtitia Roux : « Nous sommes parties prudemment mais sûrement ! C’était une étape assez longue, avec des montées où il fallait faire attention de ne pas se « casser les jambes », et des descentes très physiques, mais nous nous sommes vraiment fait plaisir ! ».

Axelle Mollaret : « Avec Elena, c’est notre première course ensemble et tout s’est très bien passé : nous attendons demain avec impatience ! ».