Sempre sorridente, spavalda e sbarazzina, da qualche mese la campionessa catalana sta convivendo con un problema al ginocchio che le sta causando diverso grattacapi. L'abbiamo intervistata per voi e ve la presentiamo in questa nuova veste; la "ragazzina terribile" dello skialp è cresciuta e sembra avere le idee ben chiare sul proprio futuro e su un movimento che perde ancora troppi giovani per strada....

Ti abbiamo lasciato quest'estate con il ritiro alla Transalpine-Run. Come stai?

«Ho abbandonato la Transalpine – Run per un infortunio. Uno stop di tre settimane si è tramutato in un infortunio che dura da più di 4 mesi... Tanto che ancora oggi mi da problemi. Nono sono ancora riuscita a riprendermi completamente, senza considerare tutto il tempo che sono dovuta stare ferma senza allenarmi. Sono comunque molto motivata per la stagione di scialpinismo ormai alle porte. In più, Laetitia è in grande forma... e ciò, per me, è ancora più motivante. Però, in questo momento il recupero dall'infortunio comincia ad essere un po' lungo e faticoso anche dal punto di vista psicologico. E' frustrante tentare di allenarsi e avere dolore, fermarsi qualche giorno, riprendere... e continuare ad avere dolore».

La stagione 2011/2012 è cominciata con il titolo spagnolo di vertical... Quali sono i tuoi obiettivi?

«Sono partita bene con il campionato spagnolo di vertical, ma non posso fare piani a lungo termine. Ora devo concentrarmi sul recupero da questo infortunio e cercare di guarire pian piano; altrimenti rischio davvero di non correre questa stagione. Non mi posso allenare come vorrei e non potrò certo essere al top nelle prime gare della stagione. Spero però di risolvere questo problema e un fare un buon inverno»

Laetitia Roux sarà ancora la tua partner di Grande Course. Se si cosa puntate a vincere?

«La Grande Course e le gare che la costituiscono sono dei sogni. Sogni che devi conquistare giorno per giorno... e l'anno scorso siamo partite con questo obiettivo».

Quest'anno si correrà la Patrouille... Chi sarà la vostra terza?

«E' ancora molto presto.. Per giunta non so ancora se potrò o meno correrla»

In Italia, alle spalle delle varie Pedranzini, Martinelli e Pellissier mancano degne sostitute. In Spagna hai sott'occhio una tua futura compagna o testimone?

«L'anno scorso abbiamo cercato di fare crescere la partecipazione nelle categorie giovanili, ma non è ancora proporzionale a quelle seniores. Nelle classifiche, infatti, sono ogni volta gli stessi nomi che risuonano. Ciò è un peccato... ma è la verità. Non c'è continuità tra le categorie giovanili e quella seniores; vuoi per motivi scolastici, vuoi per cause lavorative. In Spagna abbiamo diversi giovani forti e motivati, ma dovranno scegliere se fare una vita "normale" o entrare convinti nello scialpinismo. In Spagna non è facile vivere di scialpinismo e se questa situazione non cambierà a breve, continueremo a vedere sulle classifiche i soliti nomi ancora per qualche anno»

Formula Grande Course con grandi classiche a coppie, o coppa del mondo con sempre più gare individuali con competizioni forse meno affascinanti, ma orientate verso un sogno olimpico... Quale preferisci maggiormente e perché?

«Io penso che possano essere complementari. Correre a squadre o in modo individuale sono due cose diverse, ma mi piacciono entrambe. Correre individualmente è la massima espressione del proprio io, puoi lasciarti andare ed esprimerti al massimo. La corsa a coppie, di contro, ti fa abbandonare il tuo egoismo per inseguire un obiettivo comune. Per 3 anni mi sono sentita più portata per le gare individuali, poi con Laeti ho trovato maggiore piacere nel correre in coppia. Noi sciamo uguali e ci intendiamo bene affrontando le gare con il medesimo spirito. Sono come cresciuta correndo in coppia: noi sappiamo quando l'altra ha un problema senza il bisogno di dirselo... Lo trovo semplicemente geniale!! Ho una personalità molto forte, ho quindi bisogno di correre individualmente, ma allo stesso tempo adoro la sensazione di finire una corsa a coppie... Dunque, io resto con entrambe ?!!! »

Sei molto giovane e hai già vinto moltissimo. Come vedi il tuo futuro?

«Non voglio correre le medesime gare o i medesimi circuiti per molti anni. Sono giovane, ho vinto molto e ho comunque dei progetti in testa. Le gare sono solo gare; alla fine ciò di cui ci si ricorda sono più le esperienze fatte che i risultati ottenuti».

INTERVIEW EN

On a quittés cet été avec ton abandon à la Transalpine - Run. Comment vas-tu?

«On a abandonnée la Transalpine-Run parce que je me suis blessée. Ce qui rassemblait une blessure de trois semaines est devenue une blessure de plus de 4 mois parce que j'ai encore des problèmes. Je n'ai pas réussie encore à m'entraîner normalement, sans compter le temps que j'ai dû passer sans m'entraîner. J'était très motivée pour cette saison de ski alpinisme, pareil ou plus que l'an dernier. En plus Laetitia elle est en grande forme et c'est encore plus motivant, mais en ce moment la blessure/ récupération commence à être longue et fatigante psychologiquement. C'est très frustrant d'essayer de s'entraîner et avoir mal, arrêter quelques jours, reprendre et continuer à avoir mal».

La saison 2011/2012 est commencé avec le titre espagnol de verical... Quel sonts tes objectives?

«Je suis bien partie avec le Championnat d'Espagne VR mais je ne peux pas viser que le jour à jour. Maintenant il faut que je me centre en la récupération et d'aller petit à petit parce que sinon je ne vais pas pouvoir courir cette saison. Je ne peux pas m'entraîner comme je voudrait et je ne vais pas pouvoir être très performante sur les premières courses de la saison. Mais j'espère arranger ce problème et faire une saison de "moins à plus"».

Est-e que Laetitia Roux sera encore ta partner à la Grande Course? Si oui, qu'est ce que vous voulez gagner?

«La Grande Course et les courses qui la comprennent sont des rêves. La Grande Course il faut la gagner jour à jour et l'an dernier on est déjà partie avec cet objectif».

Dans le 2012 il y a la Patruile... Qui serà votre "troisième"?

«C'est encore très tôt, même moi je ne sais pas encore si je vais pouvoir la courir!! ;-)»

En Italie, derrière Pedranzini, Martinelli et Pellissier, il n'y a pas des digne remplaçantes. En Espagne, est-ce que tu a relevé une future partenaire ou témoine pour toi?

«En ces derniers années il on est en train de vivre une croissance très grande de participation dans les catégories jeunes, mais ce n'est pas proportionnel aux catégories seniors. On est toujours les mêmes, les mêmes noms qui sonnent au classement. C'est dommage mais c'est la réalité. Il y a pas une continuité des catégories jeunes à senior, des fois due aux études, des fois due au travail,.. En Espagne il y a des jeunes qui montent fortes et motivées, mais elles vont devoir faire le choix aussi entre le ski de rando en haut niveau ou une vie plutôt "normale". En Espagne c'est n'est pas ni facile ni évident de vivre du ski de rando, et si cette situation ne change pas sur les classements on va continuer a avoir les mêmes noms quelques années...»

Formule Grande Course avec grandes classiques à couple, ou coupe du monde avec plus de compétitiones individuelles qui peut-etre moins fascinantes mais avec un reve olympique. Qu'est ce que tu préfére?

«Je pense que sont complémentaires! Équipes ou individuel, c'est un état d'esprit diffèrent. J'ai besoin des deux!! Les courses individuelles sont le moyen d'expression de soi même, c'est là où tu peux te lâcher, t'exprimer au maximum. C'est un défi de supperation personnel et plus égoïste. Les courses par équipes par contre il faut laisser à côté ce égoïsme qu'on retrouve sur les individuelles pour partager un objectif. Il y a deux ou 3 ans je me sentait mieux sur les courses individuelles, mais maintenant, avec Leti je me fais de plus en plus de plaisir sur les courses par équipes. On a un niveau similaire, on s'entend bien et on cours avec le même état d'esprit. J'ai sentie une évolution dans cet équipe: on sais voir quand est ce que l'autre a un problème sans besoin de le dire. Je trouves ça génial!! J'ai une personnalité très forte, donc j'ai besoin des courses individuelles, mais au même temps j'adores la sensation de finir une course par équipes, donc je reste avec les deux! :-) ».

Tu est très jeune mais tu a dejà gagné beaucoup. Comment tu vois ton futur?

«Je ne me vois pas en faisant les mêmes courses où les mêmes circuits beaucoup d'années. Je suis jeune, j'ai beaucoup gagnée mais j'ai beaucoup de projets en tète, les courses restent des courses et de ce qu'on se rappelle sont des expériences plutôt que des resultats!»